Historiquement et sociologiquement, principalement dans les sociétés dites primitives, les peintures qu'arborent les hommes au sein d'une communauté peuvent définir leur place, leur rôle au sein de la tribu. Les guerriers de ces civilisations accordent de l'importance à l'image qu'ils renvoient. Souvent, ils la travaillent. Elle joue un rôle psychologique sur l'homme qui se prépare au combat, ainsi que sur son adversaire. Une fois le corps aprété de peinture, il prend une toute autre dimension et entre dans la peau du guerrier.
Aujourd'hui dans nos sociétés modernes dites civilisées, ces rituels se sont perdus. Pourtant, chaque individu poursuit un objectif qui le pousse à se battre. Des hommes et des femmes s'affairent à une discipline pour y évoluer. À l'image des guerriers tribaux, ces soldats du quotidien méritent une mise en scène particulière.
Il s'agit ici de body writing. Les peintures sur corps de Clément Luzeau sont des calligraphies abstraites d'inspiration orientale. Elles sont réalisées au Posca (marqueur à peinture acrylique et gouache) dans l'instant, sur le vif. S'en suit un travail photographique d'Ana Teixeira, qui met en scène les individus en les portraitisant dans leurs univers respectifs. Les compositions calligraphiques qui accompagnent les clichés sont initialement exécutées à la plume et à l'encre sur papier, puis composées infographiquement.
Eye
Ce jeune auto-entrepreneur stigmatise les rues à coups de stickers où s'étale le logo de sa firme vestimentaire. Sa démarche communicative authentique et clandestine au contact direct avec la rue le rapproche de sa clientèle issue des différentes cultures urbaines.
www.eye-co.fr
Ce jeune auto-entrepreneur stigmatise les rues à coups de stickers où s'étale le logo de sa firme vestimentaire. Sa démarche communicative authentique et clandestine au contact direct avec la rue le rapproche de sa clientèle issue des différentes cultures urbaines.
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Yoann
Graffiti artiste, c'est sur les murs que s'acharnait cet étudiant de 22 ans qui nous a quitté récemment.Esquintant palissades, trains ou papier, il travaillait sans cesse pour perfectionner son style et sa maîtrise de la couleur.Il laisse derrière lui un souvenir impérissable qui tachera à jamais le parcours de ses proches.
Graffiti artiste, c'est sur les murs que s'acharnait cet étudiant de 22 ans qui nous a quitté récemment.Esquintant palissades, trains ou papier, il travaillait sans cesse pour perfectionner son style et sa maîtrise de la couleur.Il laisse derrière lui un souvenir impérissable qui tachera à jamais le parcours de ses proches.
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